Les entraîneurs qui utilisent ou attribuent des surnoms aux joueurs le font - pour la plupart - par respect ou appréciation pour le joueur. Avoir un surnom est souvent gratifiant aussi. Un athlète plus timide peut se sentir plus à l’écart dans une équipe et avoir ce surnom unique peut aider à bâtir la confiance du joueur et son estime de soi. Cependant, cela peut également se retourner contre un entraîneur. Il va sans dire que la connotation du surnom est le facteur clé et un entraîneur rempli de grandes intentions peut en fait finir par bouleverser un joueur en lui assignant ou répétant un surnom péjoratif. Par exemple, donner à un joueur de football le surnom de «Bear» étant donné son niveau de jeu supérieur en tant que joueur de ligne défensive peut sembler innocent à première vue, mais si l'adolescent a plus de poils corporels que ses coéquipiers, il peut interpréter cela comme étant une moquerie de la part d'une personne en autorité. Nous nous rapprochons dangereusement à l'intimidation. 

En fin de compte, la façon dont le joueur interprète le surnom donné est ce qui importe. Certains noms sont un peu plus sûrs de tels Flash ou La Fusée pour les athlètes rapides, et Le King et Superman pour les athlètes de puissance. Ils sont amusants et représentent de bonnes qualités auxquelles les élèves peuvent s'identifier. Les entraîneurs doivent éviter tout surnoms péjoratifs comme Princesse, le Stroumf et Le fouet. Ils doivent se tenir très loin des surnoms qui qualifient, représentent ou dégradent la forme ou toutes caractéristiques et attributs physiques d'un(e) athlète. Les noms plus neutres qu'on peut trouver tel Redfoot (couleur de ses souliers), Chef (leader de l'équipe) et Superstar (la vedette de l’équipe). 

Un entraîneur devrait discuter au préalable avec l’athlète afin de trouver un terrain d’entente quant au surnom. Cela aidera à éviter les moments inconfortables et gênants pour l'équipe. Peu importe le sport auquel vous êtes impliqué, chaque entraîneur vous le dira, les distractions ne sont pas bienvenues et peuvent anéantir tout succès pour l’équipe. En cas de doute, d’appeler un athlète par son prénom est également un signe de respect et de reconnaissance qu’il ou elle saura apprécier. Y’a certainement pas de mal la-dedans.​